Coopération entre les pays est déterminante dans la lutte contre le trafic d'êtres humains
Coopération entre les pays est déterminante dans la lutte contre le trafic d'êtres humains
Ondjiva– L'inspecteur général du ministère de l'Intérieur, le commissaire José Eduardo Sambo, a considéré jeudi, à Ondjiva, province de Cunene, la coopération entre les forces de défenses et sécurité des pays qui partagent les mêmes frontières comme un facteur déterminant pour le combat au trafic d'êtres humains.
Le responsable a tenu ces propos à la clôture du séminaire sur le “trafic d'êtres humains”, soulignant que, de cette façon, toutes actions tendant au combat à ce phénomène sera nécessaire.
Dans le cas des pays de l'Afrique Australe, il a indiqué que l'échange d'informations est déterminant dans la lutte contre cette pratique.
De cette manière, a dit José Sambo, les pays n'agiraient de façon isolée, mais plutôt partageant les informations pour le renforcement de la fiscalisation et sécurité dans les périmètres frontaliers.
Pour l'Angola, il a défendu la définition des lois qui visent à punir les promoteurs du trafic, vu que l'actuel code pénal ne fait pas allusion à cette question.
Dans l'entre-temps, José Eduardo Sambo a appelé la société à s'engager dans les combat et prévention contre ce mal, dénonçant ses promoteurs.
Durant l'évènement, qui a duré deux jours, les participants ont abordé les thèmes "définition du trafic de personnes", "différence entre la contrabande et le trafic humain", "trafic d'êtres humains à la lumière du droit international", ainsi que les "causes principales et ses conséquences".
Ont participé à l'activité, réalisée par le ministère de l'Intérieur et l'Organisation Internationale pour les Migrations, membres du conseil consultatif de la délégation provinciale de l'Intérieur, du Gouvernement, juges, magistrats, officiers de la Police Nationale et membres de la société civile.
SOURCE :
