Nouveau programme pour lutter contre le trafic humain

Publié le par Non aux trafic humain




Le ministère chinois de la Sécurité publique a lancé mercredi un programme pilote gratuit destiné à avertir les travailleurs migrants des risques d'enlèvements d'enfants et de trafic humain pour qu'ils puissent mieux protéger leurs enfants, indique jeudi le quotidien chinois en anglais China Daily.

Cette formation fait partie de la campagne nationale commencée en avril, dont le but est d'éradiquer le trafic humain. Si cette formation prouve son utilité, elle sera étendue à l'ensemble du pays.

Entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année sans qu'il soit possible d'estimer combien de ces disparitions peuvent être attribuées au trafic humain, estime Yang Dong, le chef adjoint des services d'enquêtes sur les crimes, cité par le quotidien.

D'après lui, les cas de trafic humain seraient moins nombreux s'il y avait davantage de coopération de la société civile et si les familles de travailleurs migrants pouvaient fournir plus d'information sur leurs enfants afin qu'on puisse retrouver leur trace avant qu'ils ne soient trop loins.

Ce programme pilote a été mis sur pied avec la collaboration de la Fédération nationale des femmes et des enfants (National Federation of Women and Children, NFWC) et le Fonds des Nations-unies pour l'enfance (United Nations Children's Fund, UNICEF). Il sera testé dans des villages dépendant de Kunming dans la province du Yunnan (sud-ouest) et à Dongguan dans la province du Guangdong (sud).

Les employeurs des travailleurs migrants ont été invités à les informer de l'existence de cette formation.

Pour combattre le trafic humain, le ministère chinois de la Sécurité publique a également mis sur pied une base de donnée où les 236 laboratoires d'analyse d'ADN du pays peuvent partager les informations dont ils disposent.

Cette base de données comprend les ADN des enfants disparus et ceux d'enfants suspectés d'avoir été enlevés ou d'enfants vagabonds dont les antécédents sont peu clairs.

"La base de données nationale est particulièrement utile dans le cas d'une nombreuse population migrante", souligne Zhang Zhiwei, un juriste qui est volontaire à l'ONG "Baby come Home".

 

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chine
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